En 2092, Nemo Nobody, âgé de 118 ans, est le dernier mortel vivant dans un monde d'immortels. Il est interrogé sur son passé et se retrouve sous les soins du docteur Feldheim, qui veut l'aider à mettre de l'ordre dans ses souvenirs brouillés. Profondément marqué par le divorce de ses parents et par ses échecs sentimentaux, le vieillard a des trous de mémoire et son témoignage est constitué d’épisodes contradictoires de son enfance, de ses amours et de sa vie conjugale. Nemo Nobody se remémore à travers différents flashbacks ses différentes vies dans des espaces-temps différents. Il imagine alors douze vies parallèles dont chacune est caractérisée par une épouse différente. Les variations de cette arborescence s'en tiennent parfois à très peu de choses, soit une illustration de l'effet papillon. Nemo livre par intermittence au spectateur quelques réflexions sur l'espace-temps, notamment le Big Crunch.
Voici un film qui entre difficilement dans une catégorie et même dans quatre. Ce ne sont pas les personnes qui passent leur temps devant la télé-réalité, qui comprendront ce film, car il faut avoir un minimum l'esprit éveillé. Je ne m'attendais pas à un si bon long-métrage. TOUT est bien réalisé, les plans de caméras et leurs transitions entre les espaces et les temps, les jeux d'acteurs, la musique, les filtres de couleurs, l'imbrication des scènes, la cohérence des histoires dans l'histoire... tout semble parfait! Merci pour ce partage qui en surprendra certainement d'autres, notamment les curieux de physique quantique! 🙂 Bien sûr, on y retrouve les clichés de théories quantiques concernant le temps et la possibilité de l'inverser... on adhère ou pas! 😉