Japon, 1932. Après la mort de leur maître, deux élèves s'engagent sur deux voies radicalement différentes. L’un obéit à la lettre aux préceptes de son maître et se contente de contrer les coups de ses adversaires. L’autre ne comprend pas la pertinence d’apprendre à se battre pour simplement parer les attaques. Il n’hésite pas à frapper le premier. Alors que le second mène la police militaire japonaise dans des raids contre les dojos, le premier cherche à défendre les faibles et à déjouer les machinations d’une bande de proxénètes. Leurs parcours de croiseront de nouveau et permettra de savoir qui est le digne héritier du maître, capable de porter la ceinture noire....
Ce film traite d'un problème rencontré régulièrement dans le domaine des arts martiaux, c'est à dire, la séparation des voies. Certains se dirigeront plutôt vers la voie philosophique, celle de la défense, protectrice des innocents et des plus faibles, et d'autres, plutôt vers la voie martiale pure, celle de la force, de l'oppression et de l'attaque.
Évidemment, ces deux voies ne peuvent être d'accord et s'affrontent. Il est rare qu'elles s'inspirent un respect mutuel, l'un trouvant l'autre trop agressif, ou trop faible. Certains pensent qu'éviter le combat est une faiblesse, mais du point de vue philosophique, ceci est perçu comme une grande force.
A mon avis, aucune de ces voies n'a totalement raison ou tort, car tout dépend des circonstances rencontrées. Ce film montre ainsi, la séparation de "frères" (en Asie, les élèves d'une même école, se considèrent comme frères et sœurs). Beaucoup d'autres films laissent paraître cette division des voies, mais celui-ci est centré dessus.