Confinement, port obligatoire du masque, fermetures d’établissements, couvre-feu… Depuis bientôt 09 mois, l’irruption du coronavirus a bouleversé nos quotidiens, en incitant la quasi-totalité des gouvernements à imposer des mesures d’exception encore jamais vues, aux conséquences dramatiques sur les plans économique, social et humain.
Les limites aux libertés adoptées par le gouvernement français au plus fort de la première vague comptent parmi les plus strictes du continent européen. La Suède fait quant à elle figure d’exception : l’État scandinave s’est refusé à restreindre les libertés individuelles de ses citoyens, pour se contenter de mesures incitatives. Malgré un très lourd bilan humain, les Suédois vivent encore quasi normalement depuis des mois. Quant à l’Allemagne, elle suit une trajectoire intermédiaire entre ces deux "extrêmes".
Quelle stratégie s’avère la plus payante à l'heure actuelle ? Les critiques restent nombreuses au sein des populations et jusqu’aux experts, face à des gestions de crise parfois difficilement lisibles. En mettant à mal l’État de droit et en exacerbant les conflits sociaux, et surtout les inégalités, le confinement français est-il un remède pire que le mal ? Le libéralisme à la suédoise, à l’inverse, a-t-il sciemment sacrifié les plus vulnérables ? Et comment expliquer la "docilité" des Allemands, qui soutiennent quasi unanimement les mesures prises ? Alors que la seconde vague frappe à nouveau l’Europe, cette enquête diffusée le 10 Novembre 2020, part à la rencontre d’experts de tous horizons – chercheurs, médecins, psychologues, sociologues, juristes ou militants…
TRES INTERESSANT QUAND ON NE PRENDS PAS LES CITYOYENS POUR DES "ENFANTS"