Les strates fantômes sont les éléments manquants dans les strates rocheuses qui nous offrent des indices sur ce qu’il s’y trouvait autrefois. Suivant les déplacements du réalisateur, le film explore les différentes échelles d’impact terrestre de l’humanité dans le passé, le présent et le futur.
Et si la fonction la plus précieuse du cinéma était de saisir le passage du temps, ces fragments de l’existence aussi importants que discrets ? Somptueusement tourné en 16 mm et divisé en 12 chapitres, le film de Ben Rivers médite sur ce que « maintenant » peut signifier.
Dans la séquence d’ouverture, une fille lit les cartes de tarot du réalisateur qui nommeront le sujet de son film: «votre relation au temps». Mais quoi d'autre? Il n'y a que deux écueils à éviter lors de la tenue d'un journal personnel, écrit ou filmé: la complaisance narcissique - «l'étrange conviction que l'on peut s'observer et qu'il faut se connaître» (Blanchot) - et le recueil imprécis d'impressions vagues. Cela étant, dans les deux cas, la dimension la plus basse et la plus banale du temps est qu'il passe simplement. La beauté essentielle de Ghost Strata réside dans son attachement à la forme du journal mais avec un tout autre examen du temps: propre au cinéma, dans la manière dont le cinéaste Ben Rivers confronte son mystère, sa puissance…
Nullissime et incompréhensible ! Film totalement bidon --"