Image Le renard et l'enfant
6.6TMDB
Commentaires
  • Merci à 01streaming pour ce très beau film qui est un vrai petit bijou, à savourer pleinement en famille. Loin d’être un quelconque conte pour enfant, ce film se révèle être une véritable fable pour adulte. Au-delà de la relation d’émerveillement qui s’affirme dans la complicité singulière qui s’établit au fil des jours entre un enfant et un renard, le film nous rappelle non seulement que l’émerveillement est une jouissance, mais que la vie elle-même est une jouissance permanente. Mais aussi, malheureusement, que l’être humain ne peut être qu'en souffrance, parce qu’il est coupé de la communauté de l’être primordial, de l'être générique, parce qu’il est coupé de la sacralité.

    Finalement, ce que le film exprime à travers l’enfant (qui est présent en chacun de nous), c’est notre aspiration à une vie humaine ou les êtres humains ne seraient plus séparés d’eux-mêmes (l’homme étant devenu étranger à lui-même), ou les êtres humains ne seraient plus séparés de la nature, ou ils ne seraient plus séparés de la beauté du monde. Le message que le film semble vouloir nous transmettre : c’est que le sacral est en nous à chaque instant, comme dans le film, ou il est présent chez l’enfant qui finit par réussir à établir une relation de complicité avec un renard.

    Le sacral, il est en nous lorsqu’on embrasse l’être que l’on aime, quand on mange un fromage que l’on respire, quand on boit un vin que l’on adore, mais aussi quand on caresse un arbre dans la forêt… Le sacral est partout. Cependant, la profanation de la nature par nos sociétés marchandes nous à nous-mêmes dénaturés. C’est de tout ça que nous devons nous rapproprier : la jouissance de la richesse du monde, la jouissance de la nature, la jouissance de la vraie vie que le fétichisme aliénatoire de la marchandise nous a tout simplement confisqué, lorsque s’est produit le passage de la communauté de l’être à la société de l’avoir… à partir de la révolution agraire qui a émergé au néolithique.

  • Mon commentaire que j'ai remanié, ci-dessous, et qui annule le premier déjà publié. Merci à 01streaming.

    Un grand merci au réalisateur, Luc Jacquet, ainsi qu’aux différents acteurs, pour ce film "Le renard et l’enfant" qui est un véritable petit bijou, un vrai régal à savourer pleinement en famille. Loin d’être seulement un très beau conte animalier pour enfants, ce film se révèle être une véritable fable de portée philosophique pour adultes. Au-delà de la relation d’émerveillement qui s’affirme dans la complicité d’amitié singulière qui s’établit progressivement entre un renard et une petite fille (aussi rousse que lui), le film de Luc Jacquet nous montre que non seulement l’émerveillement de la nature est une jouissance, mais que la vie elle-même est une jouissance permanente. Cependant, ce que malheureusement le film n’aborde pas de façon aussi visible : c’est que l’être humain ne peut qu’être en souffrance devant la nature, dès lors qu’il est lui-même coupé depuis des millénaires de la communauté de l’être primordial, de l’être générique, coupé de la sacralité du tout du monde. Finalement, ce que le film tend à exprimer à travers l’enfant (qui est présent en chacun de nous), c’est notre aspiration à une vie humaine ou les êtres humains ne seraient plus séparés d’eux-mêmes (l’homme étant devenu étranger à lui-même, dépossédé de son humanité), ou les êtres humains ne seraient plus séparés de la nature, ou ils ne seraient plus séparés de la beauté du monde. Le message que le réalisateur du film semble vouloir nous transmettre : c’est celui que l’être humain et la nature forme un tout dans une unité incoercible. Celui que l’être humain n’est pas dans la nature, mais qu’il EST la nature consciente, qu’il EST la nature humaine. Il nous indique que le sacral est en nous à chaque instant, comme dans le film ou il se révèle de manière émouvante en la petite fille qui grâce à lui finit par réussir à établir une touchante relation de complicité et d’amitié avec un renard. C’est ainsi que le film nous montre ô combien le sacral est en nous, lorsque l’on embrasse l’être que l’on aime, quand on mange un fromage que l’on respire, quand on boit un vin que l’on adore, lorsque l’on caresse un arbre dans la forêt… Le sacral est partout ! Cependant, la profanation de la nature par nos sociétés marchandes nous à nous-mêmes dénaturés. Et c’est cet héritage de notre naturalité primordiale, générique, refoulée au plus profond de nous-mêmes, qui refait surface et transparait (en négatif des apparences), dans le regard d’humanité et d’amour que notre jeune héroïne porte avec tendresse au magnifique renard et à la beauté de la nature qui l’environne et qui nous dit précisément ce que nous devons nous rapproprier : la jouissance de la richesse du monde, la jouissance de la nature, la jouissance de la vraie vie humaine qui nous a été progressivement confisquée à partir de la révolution agraire qui a surgi au néolithique et qui a permis l’émergence de la valeur d’échange (suivi du fétichisme aliénatoire de la marchandise), conduisant le passage des communautés de l’être aux sociétés de l’avoir.

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